Claudia Abaunza, l’hyper humaine

La conseillère du district Grand Ruisseau, Claudia Abaunza, est une femme de tête et de cœur, qui fait l’unanimité auprès des personnes qui ont le plaisir de la côtoyer. Voici quelques questions et réponses pour mieux connaître la politicienne et la femme.

Pourquoi t’être lancée en politique lors de la campagne municipale de 2021? 

Pour avoir un impact dans la communauté où j’habite. C’est ça qui a été mon moteur. J’entendais parler de choses qui se passaient dans mon quartier, que moi aussi j’avais observées comme citoyenne de Terrebonne. Je me disais qu’il y avait une façon de changer ces choses-là. J’essayais de trouver la façon. Puis je l’ai trouvée en discutant avec les fondateurs de Mouvement Terrebonne et Mathieu Traversy. Et j’ai décidé d’embarquer dans l’aventure de la politique municipale.

Pourquoi avec Mouvement Terrebonne plutôt qu’une autre formation politique?

Parce que Mouvement Terrebonne est composé de gens extraordinaires, hyper humains. Ça m’appelait et ça me ressemblait. Je partage des valeurs communes avec ces personnes-là, notamment celles qui touchent à l’environnement, au développement social, à la culture et aux services.

Qu’est-ce que tu as fait professionnellement auparavant et qui t’a préparé à la politique?

J’ai eu une carrière en ressources humaines. J’ai plus de 15 ans d’expérience dans ce domaine-là. J’ai travaillé dans différentes entreprises, des grosses et des petites. À travers ces expériences, j’ai appris à avoir une bonne écoute vis-à-vis toutes sortes d’enjeux venant de différents êtres humains et j’ai appris à trouver des personnes qui peuvent aider à résoudre ces enjeux. J’ai aussi développé des compétences un peu plus concrètes, par exemple des connaissances par rapport au droit du travail. Ça fait en sorte que je peux suggérer des éléments pour améliorer les conditions des travailleurs au sein de la Ville de Terrebonne, mais aussi pour améliorer la structure même de l’organisation de nos fonctionnaires au sein de la Ville.

Quelles sont les qualités qui font de toi une bonne élue?

C’est que, vraiment, j’ai à cœur les enjeux des citoyens de mon district. J’ai vraiment la conviction que je peux les aider, les supporter, peu importe les enjeux qu’ils vont rencontrer ou les nouvelles idées qui me sont partagées. Je peux amener ces idées-là un peu plus loin, puis travailler avec les bonnes personnes, les bons collaborateurs. Peut-être pas toujours pour faire le changement souhaité immédiatement, mais du moins commencer un début de changement. Je suis quelqu’un qui aime Terrebonne, qui aime sa ville en général aussi. Donc, ça aussi, c’est un élément important comme élue.

Quel legs aimerais-tu offrir à Urbanova?

Ce serait de terminer la phase 1, c’est-à-dire les trottoirs, les sentiers, les pistes cyclables, etc. Ça fait plusieurs années que les résidents de cette partie-là de mon district attendent ça. Ce serait aussi d’amener un peu plus de services de proximité aux citoyens. On attend depuis longtemps des commerces, mais aussi des services, une bibliothèque ou un lieu où faire des échanges, un lieu communautaire.

Qu’est-ce que tu souhaites pour Terrebonne?

Terrebonne, c’est la dixième plus grande ville du Québec et je souhaite qu’elle continue dans sa belle lancée. Donc, toujours la positionner comme un milieu de vie où il fait bon d’y vivre. Amener aussi une espèce d’équilibre entre les différents districts. 

Qu’est-ce que tu as accompli dans ta vie personnelle qui te rend la plus fière ?

Premièrement, c’est ma fille, c’est de la voir grandir, de la voir évoluer. Je suis extrêmement fière d’elle. Deuxièmement, c’est d’avoir réussi à unir deux familles ensemble pour en créer une avec mon conjoint, ses deux garçons et ma fille. C’est une réalisation qui me rend vraiment fière.

Quelle personnalité d’hier ou d’aujourd’hui est ton modèle?

Ça va sonner un peu cliché, mais, mon modèle, c’est ma grand-mère. C’est une femme qui a vraiment une bonne tête sur les épaules, qui a toujours été forte, peu importe les enjeux qu’elle a vécus dans sa vie. Elle a traversé des guerres, elle a traversé des moments qui n’ont pas toujours été faciles. Elle a élevé quatre enfants, des fois dans des situations où elle était accompagnée et des fois où ce n’était pas le cas. C’est quelqu’un qui a toujours gardé espoir en la vie, extrêmement déterminée et qui m’a beaucoup montré la persévérance. Mes parents sont aussi mes modèles. Pour tous leurs sacrifices pour immigrer dans un autre pays. Ils avaient une très belle vie au Nicaragua et, tout d’un coup, l’instabilité s’est installée dans le pays. La démocratie est extrêmement fragile, on la tient pour acquise, mais on ne sait jamais quand on peut la perdre. C’est ce que mes parents ont vécu. Ils ont immigré avec moi quand j’avais x ans et ils m’ont tout donné. Jamais je n’ai manqué de quelque chose. Ils m’ont donné des valeurs qui aujourd’hui guident ma vie. 

Quel moment de ta vie aimerais-tu revivre ?

J’en ai plusieurs. Je suis chanceuse. Mais c’est sûr que la naissance de ma fille, c’est vraiment un événement marquant pour moi. La rencontre de ma petite fille, c’est précieux. Aussi, quand je me suis mariée avec mon conjoint Jonathan. Pour moi, c’est comme le début d’une nouvelle vie. D’une autre étape aussi.

As-tu un loisir préféré?

Là aussi, j’en ai plusieurs. J’aime bien faire de la bicyclette, me promener et puis vraiment faire de longs parcours. J’aime aller dormir à bicyclette dans un bed and breakfast. Avoir comme objectif de me rendre à un endroit. Ça me motive. J’aime aussi beaucoup les randonnées. C’est peut-être plus ou moins un loisir, mais je dirais aussi les voyages.

Justement, as-tu un projet de voyage de rêve?

J’en ai deux. Le Moyen-Orient, puis le Maghreb. Ça m’a toujours attirée par l’architecture, les couleurs et le désert. Plus précisément, ce serait le Maroc et la Jordanie, Israël. Il y a vraiment un berceau historique en Israël qui m’intéresse, autant religieux qu’historique. J’aimerais faire ces deux voyages d’ici deux ans, si possible.